J'ai trouvé ce texte sur Internet. Je ne savais pas trop où le placer, alors je le mets ici !
I glou ! I glou ! I glou !
Vous connaissez sans doute quelqu'un, que ce soit dans votre entourage ou encore dans de la famille très éloignée, qui souffre d'alcoolisme. C'est mon cas également.
Alcoolisme: Maladie chronique primaire avec des facteurs génétiques, psychosociaux et environnementaux influençant son développement et ses manifestations. Elle se caractérise par un faible contrôle de l'usage de l'alcool, l'usage de l'alcool malgré ses effets négatifs et par des distorsions de la pensée, notamment la dénégation.
Ça ne fait pas si longtemps que j'en ai réellement pris conscience. Il faut dire que ça s'est fait progressivement. Au début, je la voyais prendre une coupe de vin le soir. Rien d'alarmant. Puis, d'une coupe, ça a passé à plusieurs…puis, à une bouteille de vin au complet. Je la voyais arriver aux alentours de 17h30 et à 21h00, elle avait déjà la bouche pâteuse ainsi que sa «face-de-zombie-qui-a-envie-de-vomir».
Il m'arrivait le matin de me lever et de retrouver une coupe de vin entamée dans le salon. Ou encore une bouteille de vin vide qui avait été négligemment laissée là sur le tapis. Ensuite, c'était de la voir arriver tous les soirs avec une ou deux bouteilles d'alcool. C'est là que j'ai commencé à avoir peur.
Mais le vrai cri d'alarme, ce fut il y a quelques semaines. J'avais à faire à l'école, mais ça s'est terminé plus tôt que prévu, 1h30 plus tôt pour être exacte. J'appelle à la maison pour savoir si on pouvait venir me chercher. Et on me dit: «Oh je m'excuse, mais je dépasse le 0,08% d'alcool. Je ne peux pas prendre le volant ce soir. Je pourrais causer un danger sur la route.» C'était le lundi et il était 20h15.
Et depuis, j'ai peur. Car en plus, disons que le fait d'aimer un peu trop l'alcool a eu des répercussions dans les générations passées de ma famille. Et ça me terrifie, surtout depuis que j'ai lu que l'alcoolisme peut être héréditaire. Génial, non ?
Et maintenant, chaque fois que je vois ce visage «zombifié» et cette bouche pâteuse, je la hais. C'est plus fort que moi. Dans ces moments-là, je ne reconnais plus cette personne que j'aime. Et maintenant, tous les soirs que le bon Dieu amène, je la hais.
Ça fait mal d'haïr quand on aime…